J’aime les avis argumentés, les critiques constructives qui nous poussent à nous améliorer, à aller toujours plus loin et à réfléchir (je parle bien sûr de critique bienveillantes).

Ces broderies noires et rouges je les ai montrées à deux personnes qui me sont chères, très différentes l’une de l’autre (qui ne se connaissent pas, mais nées la même année et au même mois), dont je voulais avoir l’avis. Avis, qui, je le savais allait être plus approfondi que « j’aime/j’aime pas/c’est joli/c’est bof »… 

Je n’ai aucun recul sur ce ce que je fais, je crois aimer un jour, trouve que finalement, non, ce n’est pas intéressant (curieux que je dise « intéressant » au lieu de « joli » ou « beau », comme s’il fallait qu’il y ait absolument une réflexion ou une intention derrière de simples broderies !)…

J’étais assez satisfaite de cette broderie (je ne montre jamais les essais, les créations en cours).

Toile peinte et rebrodée.

En rouge et noir

Cette autre broderie ne les a pas attirés (c’est toutefois celle que je préfère). L’une « a eu plus de mal »  sans savoir vraiment pourquoi… Sans doute, a-t’elle dit, le fort contraste entre les deux parties du visage. La partie rouge dégageant beaucoup de violence pour elle…L’autre personne  l’a trouvé chargée, avec « trop de points »…

Je suis attirée par les couleurs fortes, les univers noirs ou graphiquement contrastés (par exemple : l’iconographie de la corrida – le noir du taureau, le rouge du sang, le jaune du soleil ou du sable de l’arène –, même si je n’aime pas du tout la corrida, violente et barbare). (et le cyan du ciel – parce que j’aime le ciel bleu !).
 

De nouvelles inspirations et de nouvelles broderies. Réalisées sur de vieux jeans noirs (les pantalons troués et trop petits de mon fils), découpés, repassés et peints…
Une fleur, genre camélia, ou plutôt genre imaginaire…

Et un portrait…

Faux accrochage (Photoshop est mon ami !) pour voir ce que ces broderies donneraient sur un mur. (Les échelles ne sont pas du tout respectées.)