Du soleil, du sable, des rochers et la mer, surtout la mer, voici ce qui me rend heureuse.
Le coin de Vendée où je me trouvais (les Sables-d’Olonnes) est beaucoup trop construit pour moi : immeubles hauts et laids sur le front de mer, lotissements partout… Mais si on laisse les Sables derrière nous, on arrive à la côte sauvage. Et là, pas de lotissements ou de tours, que la mer, les plages de galets et de sable mélangés, les dunes…
Et comme toujours quand je suis sur une plage, je me courbe, m’accroupis, et je scrute à la recherche de trésors : voici ma petite récolte.

Des galets troués (j’adore)
Des cordes, ficelles (je ne ramasse pas celles en plastique), du fil de pêche
Quelques bois flottés (mais par rapport à d’autres lieux où je vais, peu d’intéressants)
Des petits coquillages troués eux aussi
Des coquillages en forme de dents (je ne sais pas ce que c’est exactement, mais la forme est super)
Un hameçon
et des grains de café (pour ma collection. ici la récolte a été phénoménale).

Je suis tellement amoureuse du pays basque, que j’y compare toujours les autres côtes françaises (et c’est toujours le pays basque qui gagne !). Mais certains coins sont très jolis, notamment Noirmoutier où j’étais allée adolescente…

Cabanes de plage à Noirmoutier

Coucher de soleil sur les Sables d’Olonnes

Petite parenthèse
Je ne peux pas parler de la Vendée sans m’arrêter sur le Puy-du-Fou ! On m’y a traînée, j’avais beaucoup d’a priori, De Villiers ce n’est pas vraiment mon truc. Et je n’aime pas les parcs d’attraction (mon fils se plaint toujours qu’il est le seul enfant de France à ne pas être allé à Euro Disney – moi,je pense qu’on peut avoir une belle vie sans y être allé !). J’avais donc beaucoup de réticences. 
Et vous savez quoi ? Mes a priori étaient en-deça de la réalité : De Villiers, sors de ce parc !
Si vous êtes catho, de droite,Vendéen, Villiériste, vous allez adorer.
Chaque spectacle est pétri de bonnes paroles religieuses, d’histoire de la Vendée avec un vrai parti pris (les gentils chouans, les méchants républicains) et d’un prosélytisme religieux très gênant pour moi. Du coup, je n’ai pas vraiment profité des spectacles (certains pourtant assez spectaculaires), tant le prêchi prêcha religieux m’a dérangé. Je ne connais pas trop l’histoire de la Vendée (Balzac – les Chouans, 93 – Victor Hugo, la Terreur enseignée au lycée…), mais j’aime à penser que l’histoire était un peu plus nuancée (les gentils paysans entièrement dévoués à leur roi, armés seulement de fourches, opprimés mais fiers…). 
Un seul spectacle a trouvé grâce à mes yeux de mécréante : la vie dans les tranchées de 14-18 (bon, il y a bien la trêve de Noël imagée avec chants de Noël…).
Pour moi, il manque un vrai metteur en scène pour dépoussiérer un peu tout cela (et pourquoi ces playback au lieu d’entendre jouer les comédiens ?), un vrai auteur, et surtout de l’émotion et de l’humour.

PS : mon fils a adoré !