J’ai commencé par peindre une branche sur une toile de lin naturelle, sans utiliser mes couleurs habituelles : du rouge, du vieux rose, du lie-de-vin… J’ai cerné les contours de petits tirets blancs, et, pris dans mon élan, sans y penser vraiment, les tirets ont fini par recouvrir toute la surface à la façon d’une broderie sashiko (revisitée ici). Quatre ourlets plus tard, cette petite pièce est devenu un protège-carnet. Il me reste à le doubler et à réaliser des jolies finitions.
Il m’est très difficile d’écrire sur mes créations. Il y a tellement de manières de le faire…
Soit rester factuelle » Voici un protège-carnet dans les tons rouges, brodé façon sashiko « , comme je viens de l’écrire au début de cet article, soit adopter un ton plus intime, plus personnel, comme je le fais avec mes amis ou mes collègues. Mais en fait, je n’y arrive pas.
Alors, je choisis toujours un mélange des deux, c’est-à-dire, je le sais bien, sans style, sans la petite voix que l’on entend à travers les écrits de certains blogs.
Moi qui suis si bavarde, qui peut ajouter mille détails à une simple anecdote, dès qu’il s’agit de poster ici, c’est le vide, le trou… Je cherche mes mots, j’essaye d’être précise ou pertinente, mais je n’ai jamais le bon ton.
Je suppose que ce n’est pas si grave…
Revenons à mes protège-carnets…