Je commence à avoir une belle collection de feuilles peintes, brodées puis découpées. J’ai comme une frénésie de ces créations peintes (jusqu’à ce que je passe à autre chose, comme mes séries « Yeux » qui m’ont obsédée pendant des semaines. Je suis bizarre !). Malgré la rentrée des classes (et l’entrée au collège d’un enfant, ce n’est pas rien !), le travail et tout et tout, je trouve toujours du temps pour en créer.
(Parfois, je me fais peur : dans ma cuisine,
je fais bouillir de l’eau pour des pâtes tout en lisant un article d’un magazine,
je plonge les pâtes dans l’eau bouillante tout en pensant à une liste de trucs à faire pour le lendemain,
j’écris cette liste tout en répondant OUIIIIII ! QUOIII ??? à mon fils qui m’appelle,
je peins/dessine tout en complétant la liste, je mets la sauce dans les pâtes,
tout en ajoutant une touche de couleur à mon bout de tissu…
Le tout quasiment EN MÊME TEMPS !)
Je teste des mélanges de couleurs. Je mixe acrylique et peinture textile, charge plus ou moins mon pinceau en pigments pour obtenir des rendus nuancés et « matiérés ». Ma table de « travail » est un vrai décor (foutoir) : des bouts de tissu, des fils, des aiguilles, des pinceaux, des petits pots de peinture. Avoir une pièce pour moi seule, un atelier serait idéal. Mais à Paris les appartements ne sont pas extensibles…
Mes essais
En attendant de réaliser une composition (un grand décor mural) qui me satisferait parfaitement, j’ai fait mille essais de placements : la feuille de philo en haut, ou sans la feuille de philo, la fleur rouge à gauche, en bas ou bien en haut, les branches violettes au centre, ou pas… Des motifs découpés, des essais qui attendent d’être finalisés, j’ai tout mélangés…
Les bleus me plaisent toujours autant : cobalt, cyan, turquoise…
En fait, il faut vraiment que j’apprenne la couture. J’aimerais confectionner des pochettes ou des sacs avec tous ces morceaux de toiles décorées. Malgré tous les livres de couture dont j’ai pu m’occuper, je n’ai jamais trouvé le temps ni la motivation d’apprendre (sorry Elsa, Corine, Laurence, Satomi et toutes les autres). Et puis je n’ai pas de machine à coudre, et pas envie d’en acheter une. Et coudre à la main, cela va pour les petites pièces…
Et voici un essai, cette fois-ci dans les tons rouges : une plante mystérieuse, inventée.