Broderies, dessins, tricots… |
Ce qui est le plus difficile lorsque l’on tient un blog, c’est d’avoir une vraie ligne éditoriale. L’habillage visuel et graphique est défini (quand tout va bien) par la plateforme, par l’aspect donné aux photos, par la typo choisie… Mais l’habillage « intellectuel », c’est-à-dire la cohérence et l’unité dans ce que l’on y présente et écrit, l’univers qui se dégage, voilà la difficulté.
Je suis donc un pur exemple de ce qu’il ne faut pas faire : je m’éparpille, vais dans tous les sens… Un jour les tatoos me passionnent et j’ai une frénésie sur le sujet, la semaine suivante ce sont les portraits brodés, puis je me pique de raconter mes vacances en broderie (article à venir), ensuite je m’amuse à appliquer des tissus sur des dessins… Bref ! Je vais d’une inspiration à une autre, tricote, brode, dessine, peint… un vrai papillon ! Sans aucun réel fil conducteur.
Quand je vois les autres blogs : Cécile, Miss etc., Elsa, Cachemire et soie, Arsenic et petites bretelles… (je pourrais en citer des dizaines), je sens l’auteur derrière les mots écrits, les photos présentées…, j’y trouve une vraie cohésion et un univers indentifiable. Je n’y parviens pas vraiment (mon sentiment quand je suis de bonne humeur) ou pas du tout (mon sentiment les jours sans).
En fait, c’est le manque de temps qui empêche la réflexion.
Courir cesse après le temps
Il y a :
• le travail (10 heures par jour en comptant le déjeuner et le transport),
• la famille (ce qu’il reste comme temps une fois enlevé les 10 heures de travail et les 7 ou 8 heures de sommeil),
• Les leçons à revoir, les courses, la cuisine, etc.
Il ne reste donc plus beaucoup de temps pour s’investir dans un blog d’une manière moins dilettante, plus « professionnelle », en tout cas satisfaisante : peaufiner ses créations, ses photos, ses écrits, se poser, réfléchir…
La principale source d’angoisse pour moi, c’est qu’il n’y a que rarement adéquation entre le temps dont je dispose et l’envie/l’énergie/l’inspiration.
Alors que, parfois, quand je dois aller travailler, vérifier les affaires d’école du fiston, qu’il est 7h45 du matin… et que là ! j’ai l’idée, l’illumination incroyable, la créa à réaliser absolument ! Quelle frustration ! Je note vite fait pour m’en souvenir, mais le soir ou le lendemain, cela a perdu de sa fulgurance, cela s’est terni, et il me faut, de toute façon, attendre d’avoir :
1) Le temps,
2) l’énergie,
3) l’inspiration,
pour que cela « refleurisse » et renaisse (éventuellement !).
Mais j’imagine que c’est pour tout le monde pareil.
Noter tout
Je multiplie les cahiers, les carnets et les post-it, les bouts de papier… pour y noter, griffonner ou dessiner toutes les idées qui me viennent. Parfois, je relis ces notes des semaines ou des mois plus tard, et j’y retrouve quelques idées intéressantes, à exploiter, et qui m’emmènent vers d’autres pistes… et je reviens à mon point de départ (voir le début de cet article) !